SOULAGER LES ACOUPHÈNES

AVEC LA SOPHROLOGIE

 

L’ouïe est un sens essentiel pour bien vivre. Entendre, c’est pouvoir communiquer ou être en lien avec son environnement.

11 mars : Journée Nationale de l’Audition

Organisée par l’Association JNA pour sensibiliser le public sur le rôle de l’audition et sa préservation.

Un moment aussi de revenir sur les troubles de l’audition dont l’acouphène. On estime que 15% de la population souffrent d’acouphènes. L’OMS estime même que 20 % de la population mondiale serait affecté par les acouphènes et/ou l’hyperacousie.

Les acouphènes subjectifs (95%) sont des bruits « fantômes », perçus alors qu’ils n’existent pas dans l’environnement. Vécus comme une expérience désagréable, ils sont pourtant bénins dans la grande majorité des cas.

Les connaissances sur ce symptôme ne sont pas encore complètement élucidées et ont pour réputation d’être difficiles à prendre en charge, malgré les nombreux progrès réalisés tant d’un point de vue clinique que thérapeutique.

Ce symptôme présente une importante variabilité inter-individuelle sur le retentissement de vie de l’individu :  allant de l’indifférence à la simple gêne, voire vécu comme envahissant, agressif et plongeant parfois même les personnes dans une détresse totale.

L’émotion négative associée à l’acouphène sera inscrite en mémoire auditive. Comme fonction d’alerte, l’acouphène est alors perçu comme une menace pour notre survie (enclenchant des peurs : « peur que ça dure » ; « peur d’avoir quelque chose de grave »…) et ainsi venir auto-renforcer nos pensées négatives (touchant ainsi la cognition), nos émotions et nos comportements avec toutes les conséquences délétères sur notre santé (sommeil, fatigue, irritabilité, difficultés attentionnelles, stress…).

Il est possible de changer, modifier le système de pensées en apprenant que les acouphènes ne sont pas dangereux mais que ce sont les conséquences sur notre santé qui sont nocives,  par ce maintien dans ce cercle vicieux de pensées/émotions/comportements négatifs.

J’aime reprendre l’idée de Jastreboff : « Un exemple qui marche très bien est d’imaginer qu’il y a un cobra dans la pièce, qui est calme, qui a mangé et dont on a extrait tout le venin ; il ne présente donc aucune menace pour les patients, qui peuvent donc se concentrer sur moi. Quand je leur demande s’ils croient qu’ils peuvent le faire, ils répondent toujours par la négative. Si quelque chose nous indique un danger, nous ne pouvons pas faire autrement que de nous concentrer dessus. Je leur dis alors que depuis le début, le serpent était en fait un jouet et qu’il n’y avait aucun danger, mais que malgré cela, ils ont ressenti des sensations négatives..Même si vous savez pertinemment qu’il n’y a pas de danger, il vous faudra un certain temps avant de ne plus sursauter à chaque mouvement du serpent. Il s’agit d’expliquer aux patients par l’intermédiaire d’exemples simples comment agissent les réflexes inconscients et ainsi montrer comment nous réagissons parfois quand nous sommes confrontés à des choses qui semblent dangereuses mais qui en réalité ne le sont pas« .

ET L’ACCOMPAGNEMENT EN SOPHROLOGIE ?

J’accompagne les clients acouphéniques à reprendre confiance en eux, à mieux vivre avec les acouphènes, diminuer la gène et les difficultés éprouvées et ainsi améliorer la qualité de vie sociale, familiale et professionnelle par des exercices pour :

● diminuer le stress, l’anxiété qui accentuent l’acouphène

● améliorer l’attention et la concentration

● diminuer la fatigue émotionnelle et physique

● améliorer le sommeil

● défocaliser son attention

● apprendre à mobiliser ses ressources et ses capacités positives du corps et du psychisme

● gérer ses émotions et déterminer de nouvelles réponses émotionnelles et physiologiques.

 

 

En agissant sur le système nerveux par des exercices de détente, de relâchement musculaire et de respiration ; en agissant sur le cerveau limbique, centre des émotions, pour une meilleure gestion de ces dernières.

J’ai été formée par Patricia Grévin, sophrologue.

La prise en charge des acouphènes en sophrologie se fait avec un protocole spécifique développé par Patricia Grévin, en collaboration avec des médecins ORL. Ce protocole a été évalué et publié dans les Annales Européennes d’ORL, avec des résultats très encourageants.

 

 

 

 

Sophie Pauliat
Sophrologue

Me contacter : 06 38 83 18 04

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